Qu’est ce que le Biofouling ?

Le Biofouling est un processus biologique qui affecte immédiatement toute surface immergée dans l’eau de mer. Les coques des navires attirent différents types d’organismes, principalement des bernacles, mais aussi des algues, des bactéries et des  herbes subaquatiques.

Au fil du temps, une épaisse couche de salissures peut se former sur la coque du navire, ce qui augmente considérablement la friction contre l’eau lorsqu’il navigue.

Cela entraîne des conséquences majeures pour les armateurs. L’encrassement de coque se produit beaucoup plus rapidement dans les eaux chaudes et tropicales

Des chiffres sur l’encrassement de coque

Selon un livre blanc publié par la société technologique suédoise I-Tech, le « fouling idling », a augmenté de manière constante depuis 2009. Avec un point de départ de 25,4 % et un pic de 35,0 % en mai 2020. Cela signifie que le nombre absolu de navires dont le moteur tourne au ralenti a doublé entre 2009 et 2020.

Saviez-vous que ce niveau d’encrassement biologique serait responsable d’au moins 110 millions de tonnes d’émissions de carbone excédentaires par an ?

Catastrophe financière de l’encrassement de coque de navire

Avec l’arrivée des nouvelles réglementations sur le secteur du Shipping, l’encrassement de coque fait l’objet d’une forte attention et les opérateurs sont désormais contraints de réexaminer leur approche à ce problème. Outre les problèmes environnementaux dus à l’encrassement de coques, c’est un réel gouffre financier pour l’exploitant du navire.

Effectivement, pour atteindre sa vitesse de croisière, un bateau devra consommer beaucoup plus de carburant.

Un VLCC consomme théoriquement 65 tonnes de fioul par jour lorsqu’il est en bon état. Lorsqu’il est encrassé, il peut avoir besoin d’utiliser jusqu’à six tonnes supplémentaires par jour. Cela équivaut à entre 1 260 et 4 146 dollars de plus par jour.

En supposant 280 jours en mer par an, cela signifie une facture supplémentaire entre 352 800 et 1 160 880 dollars. De plus, les grands porte-conteneurs porte-conteneurs seraient confrontés à des factures encore plus élevées car ils ont tendance à voyager plus rapidement.

 La décarbonisation d’une flotte

Alors que l’industrie du Shipping est toujours confrontée aux objectifs de réduction des GES de l’OMI pour 2050, les chiffres de cet article devraient servir de rappel.

Cela doit nous rappeler qu’une coque propre est la première étape de la stratégie de décarbonisation d’une flotte.

Comme le montre l’étude réalisée par I-Tech et le groupe Safinah, plus de 40 % des navires étudiés présentaient une couverture de salissures de bernache sur la coque de plus de 10%. Ceux-ci responsable d’au moins 110 millions de tonnes d’émissions de carbone excédentaire.

Cependant, la meilleure approche pour obtenir une coque propre fait l’objet de nombreux débats parmi les propriétaires. On peut dire que le meilleur point de départ est d’adopter une approche préventive en matière d’antifouling et d’être en veille constante. 

Et c’est ici que les solutions Notilo Plus interviennent, grâce à l’écosystème Seasam et la plateforme d’analyse de données Notilo Cloud. L’analyse du degré de bio encrassement de la coque d’un navire est simplifié grâce au ROV Seasam et ses accessoires. En utilisant Notilo Cloud, il est possible de suivre l’état des coques des navires dans l’ensemble d’une flotte en utilisant son interface intuitive et conçue dans cette optique.

Mais comme une image vaut mille mots, découvrez plutôt la puissance de notre écosystème dans cette courte vidéo :